Les différentes formes de violences physiques, sexuelles ou psychiques font partie du champ d’activité du centre de consultation LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions). Ce centre de consultation permet la «reconnaissance» et la «réparation» de la violence subie.
Sa mission
- Apporter aux victimes d’infractions et/ou à leurs proches, directement ou en faisant appel à des tiers, une aide psychologique, juridique, sociale et matérielle.
- Informer les victimes, les professionnel·le·s et le public des prestations du centre LAVI.
- Informer les victimes tout au long des procédures.
- Les orienter vers un réseau d’intervention professionnel et des services adéquats.
Ses moyens
Les intervenant·e·s LAVI sont au bénéfice d’une formation spécifique aux plans psychologique, juridique et financier, afin d’offrir un réel soutien aux personnes en détresse, souvent désemparées, isolées et dont les droits sont encore peu connus.
Le centre LAVI travaille en toute confidentialité et également en relation étroite avec les métiers liés à la justice et à l’aide aux victimes en général.
La LAVI (Loi sur l’aide aux victimes d’infractions) est entrée en vigueur en 1993. Elle a été modifiée le 23 mars 2007 avec application au 1er janvier 2009. Tous les cantons ont un centre de consultation offrant des prestations gratuites dans un cadre confidentiel.
Selon la loi : (Art. 1 LAVI) « Toute personne qui a subi, du fait d’une infraction, une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle (victime) a droit au soutien prévu par la présente loi (aide aux victimes). Ont également droit à l’aide aux victimes, le conjoint, les enfants et les père et mère de la victime ainsi que les autres personnes unies à elle par des liens analogues (proches). Le droit à l’aide aux victimes existe, que l’auteur de l’infraction ait été découvert ou non, qu’il ait eu un comportement fautif ou non ou qu’il ait agi intentionnellement ou par négligence. »